mardi 8 décembre 2009

Saison quatre


ÉPILOGUE*
Mariane n'a toujours pas l'eau. Elle a gagné pour le reste (le local etc) sauf Freia et les livres qu'elle a enlevés plus tôt que prévus. Mais contre l'administration, c'est une autre affaire... Cela se passera Jeudi 6 octobre 2011 (lien). Il y a déjà eu x reports ou manœuvres plus ou moins dilatoires. Mais ça s'annonce bien. Il ne faut pas désespérer de la nature humaine pourtant : une pétition a recueilli 200 signatures, ce qui dans un village est énorme. Les militants n'ont que rarement signé, ils attendent où va souffler le vent. 
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Ceci est le canevas modifiable d'une histoire qui peut être soit policière, burlesque, romanesque, ou.... ce qu'on voudra... Qui va l'écrire ? Facile. La France comme on dit, "profonde". Un village en déshérence. De  petits notables. Des affaires. Des héros ou anti héros dont tout en eux est à nu comme il est inévitable. Des militants qui font le jeu du pouvoir quelqu'il soit. Et des courageux qui osent se lever et parfois le paient cher. L'horreur et la galéjade.

Solstice d'hiver, pour finir sur une note érotique et gaie (lien)...


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Reste la conclusion, pas si marrante: dans un système néo totalitaire -ce qui est le cas de tout système corrodé donc fragile (lien) fonctionnant forcément en vase clos, omerta et rétorsion pour quiconque, du sérail ou non, qui se lève- un système même microcosmique, grotesque ou tragique, souvent les deux à la fois.. les relations sociales sont gangrenées (lien) à un tel point que tout le monde est susceptible de trahir tout le monde, y compris des amis proches ou des gens qui vous ont aidés... et qui l'ont payé. Peu osent bouger.. Le système [et ceux qui le font] exerce davantage de rétorsion sur ceux qui tentent de sortir du fossé des naïfs exploités que sur ceux-là mêmes, leurs proies historiques [un exemple pour décourager des "dangereux" qui grippent la machine].. parce qu'ils savent qu'ils ne rendront pas la pareille à leurs défendeurs, d'abord parce qu'ils n'en ont pas le pouvoir et surtout, facilement corrompus, ils pourront même ensuite être utilisés contre eux. Justement parce que, sans aucun poids, ils sont facilement manipulables. Cela explique aussi l'indifférence parfois de beaucoup vis à vis d'injustices même flagrantes: se solidariser, c'est risquer d'être seul ensuite à subir la vague... parfois avec l'aide de victimes dont on s'est solidarisé, terrorisées légitimement ou à vide.. De Pagnol à Mac Carthy, il n'y a qu'une différence de degré, non de nature.

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* Elle a gagné mais la Mairie a fait appel. Ce sera pour octobre 2012.

Note : ce blog, modifié à la suite du film de Tanaz Ezhaghian, a pour l'essentiel été réalisé il y a 3 ans; depuis les choses ont considérablement changé en bien, la justice a parfaitement fait son boulot (lien).. encore que tout ne soit pas encore réglé. Il a néanmoins une valeur "historique" non négligeable de par l'outrance même des péripéties enchaînées... dont la quintessence "nature" sourd de ces propos -rapportés- d'une élue : "de toutes façons, elle est seule*, personne ne la soutient**, elle ne pourra rien faire, on s'en fout." [Sous entendu "si toi tu la soutiens, gaffe à toi."]
*ce qui veut dire sans mec, exact.
**En quoi elle se trompait.





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