Fin du premier acte
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Acte 2
Et c'est là que ça se corse : la maison de Mariane -et de son voisin, un certain C.- est en train de s'abattre.. par les soins de Milou, père d'Enée et promoteur immobilier à ses moments perdus; triple zut, ça ne le fait pas puisqu'Enée semble le candidat le mieux placé pour vaincre la "droite" et Me Grappin en particulier... Milou dit Milou le magnifique ou Milou et yop la boum, le coq du village, un coq un peu déplumé à présent, ayant à l'arrache démoli une maison sienne adjacente pour créer un ensemble immobilier... et dans l'enthousiasme, un peu tout autour. Mariane ne veut pas plomber la gauche et serre les dents. On verra après.
Acte 3
Enée
est élu: cela faisait 65 ans qu'on attendait la "gauche", celle-ci est
certes très décaféinée mais il paraît qu'à Ste Embrume, on ne peut pas
mieux. Las, il ne se passe rien, du
moins côté Mariane, le mur s'écarte de plus en plus, Enée se défausse,
c'est pas lui c'est son père, il peut pas, Milou atermoie, il va
reconstruire,
incessamment sous peu, sous peu sous p... et puis finalement... coup de
théâtre, il n'en fera rien car ce mur ne lui appartient plus.. puisqu'il
a démoli sa maison qui s'y adossait, ça tourne rond. C'est son avocate qui le lui a dit donc c'est vrai.
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Acte IV
Là, ça va très vite: Mariane engage contre Milou -avec un C. désespéré qui suit prudemment- et gagne aussitôt le procès. Il était temps, juste avant le jugement, ses trois planchers se sont effondrés, elle a risqué sa peau.
C'est le maçon dit le "King" -copain-de-Milou, ce qui "corse" les choses- qui va se charger des travaux, aux frais de Milou.
Sans maître d’œuvre pour le contrôler malgré ce que dit le jugement, il sait ce qu'il a à faire et n'aime pas qu'on l'emmerde, il est comme ça, droit sans ses bottes sur son Micalac.. Mais ce n'est pas un mauvais homme, il adore les animaux et nul ne peut être vraiment mauvais s'il aime les bêtes -pas seulement son berger allemand pure race mais, même les pelés et galeux-.
Acte V
Premier coup de théâtre. Le compte
bancaire de Mariane est bloqué par un prélèvement du Trésor Public pour
sa facture d'eau qui avait tant fait jaser/rire autrefois, sur ordre,
pardon, levée de la mainlevée (!) d'Enée.. Il sera par la suite
régulièrement prélevé tous les mois. Elle n'a toujours pas l'eau et à ce
rythme l'aura dans 5 ans. Malgré tout elle
tente d'ouvrir dans le lieu enfin restauré une galerie-salle
d'exposition-bibliothèque, une gageure. La maison en déshérence
poignante de tristesse devient pimpante. Le quartier revit, s'égaie.
Reste
l'eau. Las, rien ne peut faire bouger les choses c'est à dire Enée, on
la renvoie comme une balle, les "nouveaux" auxquels elle s'adresse ne
sont pas au courant, est-elle sûre de ne pas avoir laissé un robinet
ouvert? Ça va vite, vous savez, gouttes après gouttes. Autrement dit on se paie sa tête.
Dans le style du village? |
Pas dans le style du village |
Et, comme les femmes kurdes, elle s'en
va à la fontaine pour nettoyer le chantier. Certains de ses anciens amis
élus l'évitent ou lorsqu'il ne peuvent faire autrement, affectent
l'ignorance, bizarre, tout le monde parle de "ça" et il n'y a qu'eux qui
ne sont pas au courant: "il y a tant à faire avec les bourdes des
précédents, on ne peut pas être partout, on ne va pas se fâcher pour
ça.." 4000 € tout de même, une piscine olympique en deux mois (!) Soit.
Mais pour l'honneur, si.
Enée, fuyant Troie en flammes, portant son père Anchise sur les épaules.
A bout, Mariane projette alors une grève de la faim, distribue des tracts..
C. est intéressé. Tiens tiens... Elle n'est plus copine du Maire
qu'elle a soutenu ? Mais ça change tout. Ou peut-être cela s'est-il
passé autrement ? Second mystère.
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